En mars 2020, la France, comme tous les pays européens, s’est découverte en état de sidération à l’annonce de ce qui était présenté comme une pandémie à l’échelle mondiale.
Cet état de sidération et de peur va engendrer au fil des mois une acceptation de mesures attentatoires à la liberté individuelle comme il n’en a jamais existé depuis la seconde guerre mondiale :
Refus de prescription et de soins opposés aux médecins, confinement total, couvre-feu, port d’un masque, incitation à une vaccination de produits génétiques expérimentaux.
S’y sont ajoutés tout récemment et lors des journées du Convoi de la liberté des sanctions surréalistes prononcées à l’encontre de citoyens français pacifiques dont le seul tort était de manifester avec un drapeau français à la main !
Depuis le début de la pandémie et quasiment sans discontinuer, les principes fondamentaux les plus emblématiques de notre pays issus de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ont volé en éclat.
La liberté individuelle, spécialement d’aller et de venir, le droit à l’intégrité physique et au principe d’inviolabilité du corps humain, le principe de non-discrimination entre les personnes se sont heurtés à un principe supérieur de santé publique aux contours progressivement discutables.
L’adhésion initiale et quasi unanime à cette politique de restriction s’expliquait par une croyance spontanée en la parole de l’Etat.
Le risque sanitaire lié à la propagation du SARS COV 2 justifiait une restriction consentie des libertés individuelles.
S’est ainsi instaurée peu à peu une acceptation redoutable à ces restrictions de libertés alors même que l’avantage attendu, une éradication de la pandémie par la vaccination, est devenue de moins en moins avérée scientifiquement.
Des voix de plus en plus nombreuses se sont élevées dans le monde scientifique pour alerter sur les dangers à vacciner en pleine période de pandémie au risque de favoriser l’émergence de variants de plus en plus résistants.
Les mêmes voix se sont élevées pour dénoncer l’absence totale de recul quant à l’innocuité et à l’efficacité des vaccins ARN messager comme sur le peu de fiabilité de ces vaccins conçus pour protéger de la souche initiale du virus mais utilisés également pour éradiquer ses variants !
En septembre 2021, plus de 15 000 médecins et scientifiques médicaux ont signé la "Déclaration de Rome sur la Covid", appel international dénonçant l'ingérence des pouvoirs politiques dans le domaine de la santé et la remise en cause du principe fondamental de la liberté de prescrire dont ont, de tout temps, bénéficié les médecins.
Rien n’y a fait. La « Fabrique du consentement » était lancée.
Deux ans après le début de cette pandémie, des vérités sont mises à jour et elles sont particulièrement inquiétantes :
Nous devons notre liberté à des hommes qui ne plient pas, ne s'agenouillent pas, ne se soumettent pas.
Winston CHURCHILL
Le respect et la protection des libertés individuelles n’est plus le socle fondamental et fédérateur des pays occidentaux.
Depuis deux ans, les Etats membres européens ont délégué à la Commission Européenne des pouvoirs exorbitants et sans garde fous tant sur le plan de la restriction aux libertés individuelles qu’en termes de protection de santé publique dans un contexte désormais avéré de conflit d’intérêts.
Cette politique uniforme et coercitive, axée sur la peur et la sanction, nécessite à tout le moins que des informations objectives puissent être communiquées en toute transparence auprès de ceux qui s’inquiètent de ces dérives incontrôlables.
Tel est l’objectif de ce blog d’information juridique.
Il est ouvert à tous les Avocats des pays membres de l’Union Européenne soucieux de partager leurs réflexions sur l’état actuel de nos démocraties.
Geneviève SROUSSI
Avocat au Barreau de PARIS
France
avril 2022